mercredi 27 juin 2007

A mon Papounet... dans la rubrique, que mange-t-on de bon à BME?

Le Papounet, cité ci-dessus, et fidèle lecteur (ah l'amour filial!) et certainement presque le seul:-), m'a fait remarquer que mes critiques vis à vis de la tradition culinaire allemande étaient peut-être exagérées....
Avec mon Homme, nous avons mis un point d'honneur ces dernières semaines à "explorer" les restaurants de notre bourgade... soyons clairs, nous sommes peut-être chauvins, mais nous n'avons pas eu que des déceptions !
Tout de même, je vais commencer par le négatif...
Il existe un château à BME, il faut grimper quelques marches pour y accéder, et lorsqu'on y arrive, on se dit qu'une bonne bière est amplement méritée ! Une petite porte dérobée vous ouvre l'antre... on pénètre dans une entrée mi-accueil restaurant, mi-magasin de vins où... quelques vins (dont du Corbières!) sont mis en vente. Là, nous sourions... mais ensuite la première déception... l'endroit vu d'en bas promet une belle vue, un endroit "chic"... la salle de restaurant est sombre, non redécorée depuis... des lustres. C'est pas grave, il fait beau (si!), nous allons sur cette fameuse terrasse qui nous fait fantasmer... Une seule chose est à la hauteur du rêve, la vue. Elle surplombe BME, on embrasse du regard les jolies maisons, les rues pavées, les hauteurs du village, la forêt environnante. Mais surtout, ne regardons pas dans le détail... fauteuils en velour limé de différentes couleurs datant d'une autre époque, voilage au "plafond" anciennement blanc, transformé en cimetière d'insectes, guirlandes lumineuses pendant de toutes parts, dont les fils font apparemment partis du décor, moquette...
bref, on concentre le regard sur la vue ! Quant à la nourriture, car tel est tout de même le sujet intéressant... La carte est variée, proposant du classique "schnitzel" (à prendre en toutes circonstances quand un doute émerge quant à la qualité du resto), à la plancha. Pour ma part, j'avais opté pour un carpaccio de saumon au citron : en fait de "carpaccio" j'ai trouvé dans mon assiette des rondelles au goût vague de saumon dont l'apparence et la texture nous ont directement renvoyés à la scène de "l'aile ou la cuisse" où l'on voit la fabrication du poulet... le tout noyé dans une sauce au citron, artificiel, d'une couleur jaune douteuse...
J'ai donc piqué toutes les frites de mon homme !

Pour la bonne surprise de BME, le restaurant Thai, pile en face du château. Une jolie terrasse couverte, décor assez minimal tendance bambou colonial. Accueil très poli par un Thailandais. Et chose rare, le restaurant était presque plein ! Les gens arrivant même à des heures presque indues pour ici ! La vue était aussi très agréable, sur le château, et sur l'arrière du village, et une jolie place cachée.
Quant à la cuisine... nous avons commencé par un plateau varié d'entrées (nems, brochettes, feuilles de bambou enveloppant du poulet, croquettes de crevettes à la coco) qui nous a ravis !
Le tout accompagné d'un coktail (inconnu pour moi jusque là), le célèbre Mai-Thai... ouh la la! Je riais un peu bêtement!
Pour les plats principaux : je sais que mon Homme a apprécié, même si il fut très légèrement déçu par la force du piment (mais peut-être est-ce le 2ème mai-thai qui agissait?). Quant à moi, qui n'aime pas trop les épices fortes, j'avais opté pour un canard au miel avec de très bons légumes frais.
Nous y avons passé une soirée délicieuse dans tous les sens du terme, et nous sommes promis d'y retourner au plus vite !
Côté traditionnel, il y a deux restaurants avec jardin, dont l'un donne sur la mini cascade de BME.
Le premier, qui jusqu'ici était "notre" restaurant, offre une jolie carte variée aux couleurs méditerranéennes. Le chef a beaucoup voyagé et s'en est inspiré pour sa cuisine. Les plats sont copieux, délicieux (dont un gigot au thym... mmmm). Le service toujours très agréable et souriant. Le jardin, romantique, caché, chaleureux.
Le deuxième nous a offert en apéritif, une soupe de melon avec un sorbet à la cerise qui m'a inspiré une légère variante (avec sorbet à la fraise maison), et un repas agréable, au bord de la rivière, dont l'orage en fin de dîner nous a obligé à nous réfugier sous une tente, mais le tout avec un grand sourire.

Voilà Papounet, un rapport détaillé des quelques endroits exploités ici, mais hélas... rien qui ne va dans le sens de la tradition culinaire allemande...

lundi 25 juin 2007

J-4

La météo a décidé de nous compliquer la vie ! Après des prévisions optimistes pour le week-end qui arrive, les nuages et les gouttes de pluie font leur apparition sur la carte de France et plus précisément au dessus de notre toit français !
Et ça, cela veut dire : CATASTROPHE !!!! A partir de vendredi, nous attendons la troupe au complet de nos amis pour pendre en fanfare, en barbec, pétanque, bronzette et autres activités très physiques, notre crémaillère .... 40 personnes samedi soir, alors imaginez, si le soleil se cache, et que la pluie s'invite... faire tenir 40 personnes dans notre pièce principale va tenir du défi logistique !

Hauts les coeurs, quelques incantations le matin au réveil, des dons au Soleil, et éviter de chanter de la semaine, tel sera notre crédo !

Le week-end a été placé sous le signe du détail (parfois de travers !) .

Tout d'abord, il fallait absolument terminer LA cabane des Minidoux, Fripouille et Canaille (les fistons de mon Homme), sous peine d' harcèlement quotidien de ces mêmes Minidoux.
Une fois le toit installé, Canaille et son père se sont attaqués à la première couche de peinture (2 couleurs choisies par les enfants), tandis que Fripouille, que le coloriage n'intéresse guère, a préféré faire du jardinage.
Ensuite, depuis deux semaines, nous attendions avec impatience de pouvoir cueillir quelques cerises ... ce fut fait, les enfants triant les fruits, je me suis retrouvée aux fourneaux, pour tenter de faire un pot de confiture... celle-ci est approuvée par Fripouille qui en a redemandé deux fois le lendemain matin, mais... erreur!!! j'aurai dû enlever dès le départ les noyaux !
Résultat, il faut être consciencieux avant d'étaler sa confiture !!!!

La suite du détail, la salle de bain, et les porte-serviettes, puis quelques tableaux....
notre chambre a un air africain, et le couloir de la buanderie un air de fête.

Après le week-end Festival des potes, cela sera les vacances avec les Minidoux, donc récolte des prunes, surveillance horaire de l'évolution des abricots et des poires (c'est du boulot un jardin!), et deuxième couche de peinture pour la cabane !

Mais avant, je dois imprimer mon tableau excel des courses à faire pour nourrir nos amis : 70 tomates, quelques kilogs de pates, soft... confirmer la commande de vin... recalculer le nombre de matelas, répartir les lits...

Bref, faut que je m'y mette !!!!

mercredi 20 juin 2007

Pour ne rien dire ...

Je me retrouve depuis quelques jours avec le syndrôme du blog blanc...

Pour y palier, je me tourne vers un petit génie Mr. Schott. Il a recueilli dans un petit livre des tas d'informations tout à fait inutiles, mais toutefois très intéressantes quand on y regarde un peu plus près. (Merci à ma petite Marâtre qui m'a offert ce petit recueil! )

miscellanées
féminin pluriel : Bibliothèque hétéroclite, recueil de différents ouvrages de science, de littérature, qui n'ont quelquefois aucun rapport entre eux. On dit plus ordinairement mélanges. On dit aussi quelquefois miscellanea




Quelques exemples...

page 16, Les maris de Liz Taylor
Nick Hilton 1950-51 // Michael Wilding 52-57 // Michael Todd 57-58 // Eddie Fischer 59-64
Richard Burton 64-74, 75-76 // John Warner 76-82 // Larry Fortensky 91-96
Ce qui fait, si je ne me trompe pas... 8 mariages, 7 maris, à partir de 1950, 12 ans de vie "non" maritale (elle n'a jamais du être célibataire!), et 34 ans de vie maritale !!!


page 34-35, Le dictionnaire du Diable
écrit par Mr. Bierce qui le destinait "à des esprits éclairés qui préfèrent le vin sec au vin doux, la raison aux sentiments, l'esprit à l'humour, et la langue châtiée à l'argot"
Quelques mots...
Accomplissement : mort de l'effort, et naissance du dégoût.
Corsaire : politicien des mers.
Allant de soi : évident pour nous même et personne d'autre.
Cadavre : produit fini dont nous sommes la matière première.
Deux fois : une de trop.
Erudition : poussière tombée d'un livre dans un crâne vide.
Fidélité : vertu particulière à ceux qui sont sur le point d'être trahis.
Impunité : richesse.
Kilt : costume porté parfois par les Ecossais en Amérique, et par les Américains en Ecosse.
Peinture : art de protéger certaines surfaces planes contre les intempéries tout en les exposant à la critique.
Seul : en mauvaise compagnie.
Politique : conduire des affaires publiques en vue d'un avantage privé.

page 62, Les 7 nains
Atchoum, Dormeur, Grincheux, Joyeux, Prof, Simplet, Timide.


page 148, quelques paradoxes d'Oscar Wilde
Je peux résister à tout, sauf à la tentation.
Il n'est rien de plus beau que d'oublier, excepté, sans doute, être oublié.
Le meilleur moyen de se débarrasser d'une tentation, c'est d'y céder.
Une seule chose au monde est pire que de savoir qu'on parle de vous : c'est de savoir qu'on ne parle pas de vous.




mercredi 13 juin 2007

Littérature et DVD

Voici les deux derniers livres engloutis par ma petite personne.

Un truc de filles (apparemment un film sort "prochainement) "PS i love you" de Cecelia Ahern : Une jeune veuve apprend à faire son deuil grâce à une liste que son défunt mari a préparé pour elle. Chaque mois, elle doit ouvrir une enveloppe contenant des instructions à suivre.
Ce livre va dans la lignée des bouquins de "femmes", drôle, tendre, émouvant. Le plus étonnant est que l'auteur est très jeune, 22 ans, et écrit sur une femme de 30 ans. Cecelia Ahern a sans nul doute la maturité pour décrire le sentiment de perte, le deuil et l'amour. Elle parle très bien de la complicité, et l'amitié qui existe aussi au sein d'un couple. Parfois, il y a un peu trop de répétitions, des réflexions un peu "jeunes", mais globalement on passe un bon moment. Bref pour celles qui aiment les comédies romantiques et ont lu les Bridget et ses cousines.


Le deuxième c'est "Onze minutes" de Paulo Coelho: Maria est une jeune brésilienne qui rêve du prince charmant et de l'amour absolu. Mais la réalité la mènera à Genève où elle deviendra prostituée sans honte, en apprenant à son âme à ne pas se plaindre et en ne tombant pas amoureuse.


Magnifique, dur, sensible, réaliste. A partir d'histoires vraies, Coehlo fait ici le portrait d'une jeune femme qui se bat pour aller au bout d'un rêve. L'évolution du personnage est superbement écrite. On grandit avec l'héroïne, on souffre avec elle, on espère, on se durcit, on comprend...
Ce livre se dévore littéralement.


Hier soir mon Homme avait le moral dans les chaussettes, et pas trop envie de parler. Alors, hop là, tout en dévorant une pizza maison, je nous ai mis "Père et Fils" de M.Boujenah:

Léo aimerait que ses fils se réconcilient et s'occupent plus de lui. Sous prétexte d'une maladie aussi incurable qu' imaginaire, il réussit à les entrainer dans un périple au Canada.

Vous l'avez certainement déjà vu, mais à revoir c'est aussi bon que la première fois ! Brillamment écrit, joué à la perfection par ce quatuor, avec la palme de la mauvaise foi à Philippe Noiret, qui est ici délicieusement égoïste, menteur, mais si attendrissant !
(Spécial dédicace à mon Papounet, j'ai beaucoup penser à toi lors des crises de foi de Monsieur Noiret ! ;-D)
Bref, à voir, à revoir ! Pur moment de bonheur, de rire, de bonne humeur!


mardi 12 juin 2007

Et alors ?

C'était la teuf ici, certainement une fête d'école qui a suscité l'engouement de tous les jeunes du coin, oui il y en a !
D'ailleurs nous avons fait le constat avec mon Homme, hier soir, qu'en fait ici, nous sommes les très rares spécimens de l'entre deux !
Vous trouverez des jeunes ne dépassant pas les 20 ans, ou bien, des personnes d'un certain âge (ça c pour ma chère marâtre qui m'a engueulée à propos des déambulateurs!)
Alors quand on marche main dans la main, dans les rues animées (eh, eh) de BME, on fait un peu tache !
Bref, sinon, un car de français, d'un certain âge toujours a visité notre petite bourgade : mais eux sans déambulateurs ! Doit-on y voir un signe que le bon vin français préserve mieux les muscles?

lundi 11 juin 2007

Orage et Désespoir !

Lundi, après un long week-end français.... Nous sommes rentrés hier soir après l'orage(notre entrée était inondée (mais pas trop!), et la cave de notre propriétaire aussi !), mais apparemment ce dernier nous rattrape ce matin !
Au moment même où je tape ces mots, le tonnerre gronde à ma fenêtre, et la pluie tombe drue! Super...
Heureusement, nous avons la chance inouïe d'apercevoir le soleil hier en France et ce matin tôt à Bad Münstereifel...
Sinon quoi de neuf ici? Que du passionnant pour changer ! :-)
Je me suis enfin décidée à bouger mon popotin pour aller jusqu'au Eifelbad de notre bourgade. Entendez par là, un charmant complexe de natation, alliant sauna, jacuzzi, piscine (!), et une ambiance jeune et décontractée...
Je savais que le lundi, la piscine ouvrait ses portes à 11H, j'avais donc organisé mon planning hyper chargé de femme au foyer pour y être pile à l'heure. Pourquoi tant d'acharnement ? Parce que les enfants d'ici me foutent une trouille bleue, et que je fais tout pour ne pas croiser leur chemin ! Si par malheur, vous prenez le train à l'heure de la sortie des classes, paix à votre âme ! Ils vous marcheront dessus pour monter en premier, s'assieront sur vos genoux pour prendre votre place ou hurleront jusqu'au plus profond de vos tympans pour que vous cédiez et quittiez le wagon...
Voilà pourquoi j'avais mis un point d'honneur à être pile à l'heure au rdv sportif que je m'étais fixé ! Sauf que... quand j'ai "ziehen", puis "drücken" les 2 portes me menant au graal de ma conquête... un couple se débattait devant la machine vous procurant le jeton magique permettant l'accès au lieu saint. Evidemment, la dame se tourne vers moi et m'explique en allemand (!) ce qui se passe.... A question allemande, réponse immédiate "mein deutsch ist nicht sehr gut". Mais le dame parlait français, yes! Cela ne nous a pas aidé, parce que que voulez vous que je fasse devant une machine dont la langue maternelle est définitivement incompatible avec mon sens logique?... nous avons donc attendus sagement qu'un employé de la piscine viennent nous aider. La dame m'explique alors comment faire, mais là... l'homme en bleu m'arrête : "avant midi, c'est réservé aux séniors". Comment regretter d'être pleine de bonne volonté et de n'avoir pas plus de cheveux blancs ! La gentille dame me dit quand même que le lundi c'est calme, il n'y a pas beaucoup de monde.
Croyez vous que je sois dégonflée ? Je suis revenue 3/4 d'h plus tard, et j'ai eu accès enfin au bassin, avec ma gentille dame allemande, ses amis séniors, et j'ai repris le coeur léger le sport (ça fait mal!)
Mais alors que je soufflais difficilement, que j'avais arrêter de compter mes longueurs, que je souffrais ma brasse coulée... tête hors de l'eau, un enfant, ARGH!, tête sous l'eau, tête dehors, 2 enfants, ARGH!, le temps de ma longueur, ils étaient 10 !!!!!! J'ai failli boire la tasse.
J'ai battu en retraite quand leur prof leur a dit de commencer à nager...
Allez, pour me donner chaud au coeur, quelques cerises de notre jardin français !

lundi 4 juin 2007

Un week-end Allemand

Alors ce marché français à BME ?
Ouah...
Il était proportionnel à la taille du village : 8 stands ( du savon provençal aux crêpes ) !
Et à part le plaisir immense de pouvoir parler français ici avec quelqu'un d'autre que mon Homme, et bien... rien !
Les marchands étaient bien français et charmants, mais je dois noter que mon sourire ravageur et mon accent français sans faute (pour cause!) ne les ont pas dissuadés de me faire payer le prix fort ! 11 euros le saucisson corse (bon ok, il avait fait plus de 1000 bornes, mais quand-même!), et 6 euros la petite part de Tome de savoie (descendue à dos d'âne?)... à ce tarif là, cela m'aurait couté moins cher d'aller les chercher moi-même...

A ce marché s'ajoutait une fête de région, ce qui fait que BME, qui d'ordinaire ressemble à une ville morte à partir de 18h, a sonné le clairon pendant trois jours.
On a même eu des embouteillages, voyez donc !
Et les rues ressemblaient aux Champs en période de Noël (toutes proportions gardées, of course!)... Mais voyez-vous, et sans faire de mauvais esprit ;-), BME a une moyenne d'âge d'environ...65 ans!

Alors quand on a pris notre courage à deux mains pour nous mêler à cette foule, on a presque eu peur...
slalomer entre déambulateurs, voyage en groupe du troisième âge...


Pour se remettre de nos émotions, nous nous sommes dit qu'un petit remontant serait le bienvenu : direction le stand "Crêpes" affichant un beau drapeau français.
"Bonjour, une crêpe au sucre (pour Madame) et une au nutella (pour Monsieur), s'il vous plait !"
Regard vide, main suspendue au dessus de la pâte à crêpe... L'homme ne parlait pas français !
C'est donc le mien d'Homme qui a pris le relai pour demander en Allemand, cette fois-ci, les deux crêpes. Ok, alors ici, il faut savoir que pour beaucoup de plats il ne mettent aucun sel...
J'ai tout de même entretenu mon taux de cholestérol ce we... (le saucisson corse et la tome de savoie y sont un peu pour quelque chose.)
Une fois les crêpes englouties, et le tour de notre charmant petit village fait (les deux ont pris au moins 5min!), nous sommes rentrés dans nos pénates... Se faire violence, oui !, mais trop !!



vendredi 1 juin 2007

Dîner à Bonn

Hier soir, nous sommes allés diner à Bonn.
C'est une ville plutôt sympathique, et très jolie, qui a beaucoup de maisons d'anciens diplomates.
En effet, la ville a été longtemps la capitale de la RFA (1949-1990), et depuis, Bonn a gardé un statut particulier puisque quelques min
istères se trouvent encore là-bas. Elle reste la seule ville à avoir le statut de ville fédérale en Allemagne.
Elle est aussi célèbre pour être la ville de Beethoven (en se promenant dans les rues à certaines heures on peut y entendre ses oeuvres...).
Mais je viens de découvrir qu'elle a aussi accueilli Nietzsche, qui y a commencé ses études, ou le Pape Benoît XVI qui y fut enseignant !
Pour son côté sombre, un certain Klaus Barbie en est originaire (Bad Godesberg)

Bref, hier soir, nous sommes allés dans un charmant restaurant français "La Cigale", dans Friedrichstrasse, tenu par un Français ! La cuisine y est délicieuse, et la carte des vins offre un assez large choix, ce qui pour nous français de pure souche, est un délice... un petit regret pourtant, cette carte ne présente qu'un seul choix pour les vins des Corbières.
Mais la bonne surprise fut de trouver un Monbazillac, non pas au "rayon" blanc, mais rouge ! Alors comme ça, on se dit que j'avais déjà trop bu, non, non!, bon d'accord un petit kir ;-)
Intrigués, nous avons décidé de tenter l'aventure Monbazillac rouge : Délicieux ! Elevé en chêne, assez fort en goût, mais en même temps laissant comme une impression liquoreuse dans la bouche, digne d'un Monbazillac !
Et nous avons donc aussi appris, en voyant l'étiquette "ancien produit Hollandais", que nous devons le succès des Bordeaux essentiellement à des Anglais et Hollandais attirés par le bénéfice de l'exportation !
Au menu, nous avons pris... dans le désordre, et ce qui est bon à relever...
Une terrine de poularde, sauce aux truffes et champignons... mmmm
Duo de canard à la lavande (magret et confit) accompagné de petites pommes dauphines recouvertes d'amandes.
La soirée fut très agréable (merci mon amour) et même si aujourd'hui le temps est maussade, cela a eu le mérite de me remonter le moral !!!




Aujourd'hui à Bad Münstereifel, il y a un marché français, je vais aller me promener pour voir ce qu'ils entendent par là...