mercredi 29 août 2007

Rentrée des classes et coups de vieux !!

J’avais dit que je reprendrais le top 5 du panier de supermarket (à voir hier chez Ashley)... mais mercredi, jour des enfants, il y a urgence... Est-ce que les Docteurs Troy et Mc Namara sont dispos là tout de suite immédiatement pour un relifting complet???.....Tout allait très bien, quand une charmante petite Maman, que j’’ai déjà eu l’extrême délicatesse de mentionner ici, nous a fait par mail, le détail de la pré-rentrée de ces pitilous... C’est là que les rides ont plissé d’un coup mon visage, quelques cheveux blancs ont poussé, un gros coup de fatigue, et trois fois Monchéri qui dit “Ca va ? T’as une drôle de tête?”...
Sa plus grande, ah... je me rappelle quand elle avait deux mois, les longues séances de blablas que nous lui faisions, nous toutes les cops de sa mère, sur une balancelle... bon ben sa plus grande rentre au CE1 !!!!! Elle sait lire, écrire, compter, répondre (tu veux ma photo???!!!), chanter...
Ca fait mal, très mal... il y a 16 ans, je venais d’obtenir mon bac et entrais à la fac (ah,ah la bonne blague), et mon entrée au CE1 avec mon maitre adoré Monsieur Romingher, date de...
11 + 16 ... aïe, aïe, aïe !!!!
Ma meilleure amie de l’époque s’appelait Cécile, elle était américaine par son père et française par sa mère. J’étais amoureuse d’un certain Grégory, et quand on faisait trop les fous notre maître mister R. nous faisait “la moulinette” : à savoir des chatouilles, des chatouilles et encore des chatouilles ! C’était la grande époque de Starsky & Hutch (avant le film, les vrais de vrais, ceux qui étaient drôles! Bon en même temps j’ai pas vu le film...) : avec Cécile (son amoureux Sébastien) et le mien, on jouait à Starsky & Hutch dans la cour de l’école.
Longtemps Cécile et moi sommes restées amies (jusqu’au bac, puis, par ma faute, on s’est perdues de vue...).


De l’époque du bac, en revanche, j’ai gardé toutes mes amies ou presque... je vais le dire dans le sens inverse, les 3/4 des amies que j’ai maintenant ont été à l’école avec moi... dont une donc qui a une fille qui entre en CE1 ce matin (d’où ils font la rentrée un mercredi, c’est cruel ça!) : on s’est connues pré-pubères, avec les boutons, avant les soutiens-gorges, les premières amours, la première mode des Yoyos, le concert de George Michael quand il était encore à la mode et jeune en 88, la vraie Bruelmania, le top 50 et Stef de Monac n°1, la première sortie en boîte (et le premier évanouissement), la première clope (ouh pas bien!!!), le mur (on est sorties acheter des pains au chocolat... oui à 4h du matin... et alors?), "Jeanne et Serge" a fait des émules au volleyball, Tom Cruise était tout jeune et très sexy...


Alors là une question pointe, pourquoi que des filles ??? Nous sommes issues d’une célèbre école parisienne qui, à l’époque préhistorique où nous y étions, n’était QUE pour les filles, avec uniforme, et dirigée par les soeurs... si, si... cela exis...tait... encore à notre époque (le comble, fut que l’école commença à être mixte l’année après NOTRE bac!...). Ce qui a donné beaucoup, mais beaucoup de minaudages, ridiculisations, de rouge aux joues quand on rencontrait des garçons... Mais y’en a qui (je ne cite personne... enfin songez tout de même à celle dont la fille entre au CE1) ont épousé leur premier amour... ce qui est pas mal, parce que pour nous c’est un peu notre grand frère !

Allez, bonne rentrée tout de même à tous les pitilous, pour les Minidoux c’est demain...

lundi 27 août 2007

And the winner is...

Je suis venue, ils m’ont tous vue, j’ai vaincu !

Et pourtant, cela partait mal...
Rappelez vous vendredi soir, je vous ai laissé en vous faisant partager mon angoisse totalement légitime sur ce que mon placard allait m’offrir pour une soirée “informelle” (la “betriebmachinbidulechouettechosefest”) mais où mon instinct féminin sentait que la petite touche classe serait pas mal...
Je ne prétends pas être Miss j’ai le remède à toutes les occasions, le petit foulard qui va avec tous les pulls et t-shirt, le bracelet passe-partout (au contraire, en général il me manque toujours l'essentiel!)... mais, quand on me dit soirée cool et qu’on va rencontrer tous les collègues (et boss) de Monchéri, je pressens que le petit pantalon noir à la coupe classique, le dernier petit pull gris, qui met en avant le décolleté mais reste “sobre”, et la paire de talons sont alors requis !
Monchéri a téléphoné de la voiture pour dire qu’il arrivait mais que je n’étais pas pressée, “on a le temps” qu’il a dit le Monsieur dans l’écouteur (j’aurai du me douter que c’était un piège). Quand il est arrivé à la maison, je ravalais la façade (pas de la maison, hein, la mienne, celle de la maison cela aurait été plus rapide!). Petit bisou, petit regard tout attendri de Monchéri, coup d’oeil méchant de la poussinnette “mais arrêteuh de me regarder euh...”
Un peu plus d’un quart d’heure plus tard, le Monchéri remonte dans la salle de bain : il s’inquiétait qu’une attaque de mascara m’ai rendue borgne, je posais la touche finale, et sautait prestement, légèrement, gaiement dans ce ravissant petit pantalon noir cité plus haut.
Re-petit bisou, re-un regard plein d’amoûûûûr de Monchéri :”t’es la plus belle, et ce soir tu seras la plus belle”... si c’est pas mignon ça...
Il resdescend, je m’assieds, prestement, légèrement, gaiement sur le lit encore pleine de cette phrase d’amuûûûr, je me penche vers le tiroir de la table de nuit qui renferme les quelques bricoles de fifilles que je possède et qui n’ont pas encore fini dans la poubelle pour cause de cassage, perdage, et autres...
quand je l’entends... sournois, vicieux, il me parvient jusqu’au tréfond de ma conscience, le bruit du tissu qui cède, je peux deviner les coutures qui craquent et s’éloignent les unes des autres, pour laisser place à ce qu’elles jugent plus approprié dans mon cas : de l’air !!! Mais est-ce que je leur ai demandé leur avis ???? C’est définitif, faut se mettre au régime :: un new pantalon, tout neuf (donc mis au poids et aux formes!) payé une fortune (indécente!) et qui craque?????? J’ai du mal entendre. Je tatonne de la main droite sur mon popotin, je ne trouve pas signe de déchirure, je regarde les coutures sur le côté, toujours rien... je me rassieds... là c’est la grosse goutte de sueur, le bruit se fait de nouveau entendre... AAAHHHHHHHHAHHHHAHAHAHAHAHAHHHHHH je descends les yeux mouillés dans le salon, l’angoisse se lit sur mon visage si bien re-dessiné à force de patience, Monchéri se tourne vers moi inquiet... “Mais c’est pas grave ma poussinnette, t’as qu’à changer de pantalon, mettre ce nouveau là marron qui te va si bien surtout au popotin”... Ah les hommes, ils ne comprendront rien de rien jamais... mais si je mets un pantalon marron cela veut dire que je dois AUSSI changer de pull, car celui que je porte est gris, et que je dois AUSSI ENCORE me ravaler parce que j’ai fait exprès de me mettre un maquillage style argenté pour aller avec le pantalon... L’oeil de Monchéri montre à quel point tout cela le laisse perplexe et légèrement énervé par le temps que tout cela peut prendre alors qu’il avait espéré une pause câlinou avant d’aller faire le R.P ... Je le sens bien qu’il est pas content, je renvoie illico : “t’as dit qu’on avait le temps”...(je vous avais dit que j'aurais dû sentir le piège, mais gentleman qu'il est, et prévoyant l'ultime crise de nerfs et le "je viens pas!", Monchéri s'est tu, et m'avouera tout cela plus tard dans le we) Me voilà donc en petite culotte et pull sur le canapé, en train de recoudre le derrière de mon pantalon (dont j’ai fini par trouver les 2 trous ! C’est un scandale).
Et nous voilà partis, enfin !

Comme je suis hyper méga prévoyante, et que Monchéri me connait par coeur, d’un commun accord nous avions prévu la paire de baskets (aussi noire et argentée!) au cas où si je jugeais l’ambiance alentour satisfaisante je me permette de troquer les talons qui me font trop mal contre le confort...
C’est ce que j’ai fait... après tout, mieux vaut être à plat et aimable, que perchée et penser à trouver un siège tout le temps, non?

Avez-vous déjà ressenti le fait d’être le point de mire, le centre des regards, que tout le monde se précipite vers vous, genre “elle est où? C’est elle????” C’est un peu ce que j’ai vécu sans AUCUNE éxagération (même si Monchéri vous dirait le contraire!)
Tous les collègues-chiefs ont défilé devant nous à coup de “Congratulations”, de “jô parleuh in pou franchais, mé jé tout perdou”. Me voilà donc non perchée (qu’elle était bonne ma décision !) à rendre sourire dire “Mais non, votre français est meilleur que mon anglais”, à poser que des questions super intelligentes, à parler du mariage “petit comité, dans un an”... Et Monchéri fier comme Artaban, qui sourit béatement : faut dire que je me surpasse, car dans le côté RP y’a pas plus sauvage que moi et là, j’ai mis tout le paquet (mes ressources pour un an sont épuisées, j’en ai bien peur!). Enfin vient le moment tant redouté par ma petite personne, THE Boss et sa femme.... ah,ah,ah,ah... pas du tout ce que j’imaginais : très décontracté, un peu dégingandé même, et sa femme, petite et très mignonne, dont le commentaire le plus vrai (pour ma part) fut concernant ses chaussures (absolument ravissantes sandales à talons...) “je n’ai pas l’habitude de ces trucs!”... là tout de suite, on comprend quelque chose : boss ou pas boss, les talons peuvent être un véritable objet de torture..

Faudrait pas oublier que je suis maintenant une Housewife, j’ai donc du travail à faire in the house, so please forgive me, i’ll see u tomorrow !

vendredi 24 août 2007

Week-end allemand en perspective !

On a dit “faut qu’on se ménage”, pas passer l’aspirateur ou le chiffon sur la télé (‘qu’elle a des supers chaines maintenant !), quoique ce ménage là ne serait pas du luxe... non, non, nous on se ménage en restant en Germany pour le week-end : et on a bien raison parce que quand on regarde notre planning, le prochain week-end où on reste ici, après, c’est en novembre !

Et le programme ? Ouh lalalala...
On commencce ce soir par la”betremtchosebidulechouettefest” de là où travaille Monchéri : grande première, tralalala, je vais rencontrer Monsieur le Boss... ouh, j’ai peur, i’ll have to speak english !
Bon je pense que je vais quand même survivre, en plus il parait que j’ai pas besoin de sortir toutes les parures en diamants et rubis, que cela est plutôt “simple” : typiquement un argument masculin, parce qu’ au féminin, le problème ne change pas qu’on aille bosser, faire le ménage, voir sa meilleure amie, à un premier rencard, chez le dentiste, ou à la ”betremtchosebidulechouettefest” de là où travaille Monchéri, la question reste la même : QU’EST-CE QUE JE METS ????

Donc finalement si je survis à ce soir, pour le reste du week-end, c’est quoi le programme...
Promis pas de visite chez Ikéa, même si en cherchant bien je devrai trouver un indispensable besoin immédiat de casseroles, ramequins, tapis, rideaux, bougies... Non, allez, je vais être gentille, on a dit “faut qu’on se ménage!”
On va plutôt faire un ciné, film français (j’ai vu la Chute comme film allemand, ça m’a vaccinée pour un moment!) : “Ensemble c’est tout”, j’ai adoré le bouquin, et j’aime beaucoup les acteurs (non, je trouve pas Guillaume Canet totalement craquant...). Le but réel et sociologique d’aller au cinéma ce week-end est de faire une étude poussée et très très sérieuse sur les salles de cinéma allemandes (comment ça y’a des sièges et y fait tout noir ????!!!!), et le comportement des spectateurs (on sait déjà que les Américains parlent, que les français râlent quand quelqu’un parle, mais les Germans???)...
J’ai repéré aussi sur le forum des français en Allemagne, (dont je vais mettre le lien à côté, ici... quand même !) qu’il y avait pas mal de brocantes dans le secteur : cela nous changera de celles de BME, et nous fera faire maybe un petit peu plus d’exercice... Et puis, si on dépense pas de sous chez Ikéa, faut bien se venger quelque part !


J’ai une petite faim... ce qui me fait penser... le diner d’hier... Alors il était presque réussi tout entier.
Disons que j’ai voulu tenter une expérience, que je ne recommencerai pas : les galettes de carottes-courgettes. A la base l’idée était bonne et saine (pensez donc : je cours après les 5 légumes-fruits par jour !), mais la conception laisse à désirer...
Heureusement le reste était ABSOLUMENT délicieux : pour accompagner les galettes ratées, du poisson en papillotte arrosé de Posca de Narbonne aux fleurs : une espèce de vinaigre (très bon aussi pour faire les sauces salades justement!, merci ma petite Marâtre!!!) qui ajoute un côté salé-sucré... à trouver à Narbonne ou ici : http://www.accentdoc.fr.
Et en dessert : soupe de melon avec sorbet fraise maison.
Et ça, MONCHÉRI ADÔÔÔÔÔÔRE !!!
Soupe de melon : mixer avec un peu de basilic le melon (sans la peau, hein!). Verser dans des verres, mettre au frais.
Sorbet fraise : quand le mixeur est rincé, passer idem les fraises avec un peu de sucre et un verre d’eau. Mettre au congel. Au moment de passer à table : mettre une boule (ou 2! ) de sorbet dans la soupe de melon. Remettre au frais. Sortir un peu avant le moment du dessert.

Allez cette fois, j’ai vraiment faim!
Bon week-end !

jeudi 23 août 2007

Comment j’ai commencé mon intégration

En mangeant un pain au chocolat, très français, et en parlant... français !

En France quand on parle d’intégration, on pense banlieues, racailles, allocations logements et hôtels qui brulent. Et Nico nous serine que les personnes voulant vivre en France doivent “aimer” la France et parler la langue. Comme s’il s’agissait que de volonté. On voit bien que dans sa famille c’est pas lui qu’a fait le boulot !

J’estime que j’ai beaucoup, mais alors beaucoup de chance. Me voilà certes exilée en Allemagne, mais Monchéri est très attentif, je suis très bien installée et j’ai de quoi “voir” et “toucher” le monde extérieur. Pour les points négatifs... la langue ne me dit rien qui vaille, et j’ai beau vouloir faire des efforts pour tenter au moins de comprendre le basique... y’a un truc dans ce dialecte qui m’échappe totalement. Je vis dans une toute petite bourgade, un train par heure quitte l’unique quai de la gare. Et je n’ai pas d’enfants.

Alors comment c’est-y qu’on fait quand on veut sortir de sa tanière (certes très confortable et avec plein d’amis dans le magic mac) et se faire une vie normale ?

Une amie, mère au foyer de famille nombreuse (tu t’es reconnue?!!) m’a dit que dans sa jolie ville de l’ouest parisien (bon là tu t’es reconnue?!!!) elle avait mis trois ans à se faire une petite vie avec d’autres mamans comme elle, qui avaient le même rythme... et quand est-ce qu’elle a vraiment commencé son intégration? Quand les petits nenfants très mignons sont allés à la petite nécole avec d’autres nenfants très mignons !

Alors ici... surtout que vous avez pu lire mon opinion sur les petits nenfants allemands...

J’ai forumé, et je continue, mais il s’agit plus de coups de pouce, de renseignements... : où trouver ça, comment faire ci, qu’est ce que cela veut dire tel mot, qui a un gynéco ici, tel groupe joue là...

Evidemment j’ai parcouru un peu les grandes villes des environs, et notamment grâce à une super guide non professionnelle, j’ai découvert que Köln était une jolie ville, très agréable... avec plein de quartiers sympathiques, de parcs, de choses à faire !

Et puis...
Et puis, ben, faut se rendre à l’évidence, cela ne remplit pas une vie.

Alors?
Alors, c’est le petit coup de pouce du destin qui peut aider.
Le petit coup de pouce, c’est la femme d’un collègue de Monchéri qui me l’a donné. Tout reste à faire, bien entendu. Mais je tiens là, une ouverture pour rencontrer des femmes, qui sont un peu comme moi, qui ont mis elles aussi du temps à s’intégrer, et qui ont réussi à se créer une vie ici dans notre petite bourgade. Et en plus elles ont l’air d’être réellement heureuses !

Nous nous sommes rencontrées dans le “café français” du coin, nous étions 5 : 2 françaises, 1 américaine, 1 allemande, et 1 écossaise.
Et autour d’un pain au chocolat, d’une tartelette au citron, nous avons échangé, en français (car elles parlent toutes très bien notre chère langue et voulaient la pratiquer), nos avis sur l’école, le rôle de la mère au foyer (modèle très développé en Allemagne: ils connaissent à peine le système des crèches!), la différence de taille des appartements entre notre cher Paris et ici, la difficulté de pratiquer les langues... Pendant deux heures, les sujets se sont succédés, et je me sentais réellement très bien en compagnie de ces Hausfraus.

Elles m’ont raconté que s’intégrer n’était pas facile, elles ont toutes mis du temps, m’ont confirmé que les enfants sont le ciment de cette intégration, qu’elles ont appris la langue (2 sont mariées à des allemands). Et la Française qui vivait dans une autre ville pas très loin, nous a raconté que pour elle, il avait fallu dix ans, car dans cette autre bourgade, les gens étaient plus difficiles d’accès.

Nous nous sommes quittées en se disant qu’il faudrait varier les languages, et se faire une soirée (le vin et son pouvoir de désinhibition!!!).
Je suis revenue ici, pleine d’espoir. Non pas de demain être la reine à BME, et organiser tout un tas de soirées mondaines, mais d’avoir au moins quelques connaissances, avec qui discuter régulièrement, créer un minimum de vie sociale...
Je n’oserai pas reprendre à Ashley (à qui je dis MERCI, de me lire, de me supporter ici dans la blogosphère! Vielen Dank!) son très célèbre : “plaignez moi les gens, plaignez moi”, mais croyez moi... parfois le stress de Paris, les métros bondés, le taxi coincé dans les embouteillages, l’attente au resto, le mobile qui tombe en panne de batterie juste quand on attend le coup de tel de Monchéri... tout ça, peut manquer...

C’est pas tout ça, mais en tant que femme au foyer extraordinairement prévenante, amoureuse et soucieuse du bien être de Monchéri... je dois me lancer dans les préparatifs du diner... si vous êtes sages, je vous donnerai les recettes!


Bises !

mercredi 22 août 2007

Nous sommes civilisés, YOUPI, Tralalalala, Nananananaire !

Au prix d’une patience exemplaire, après une attente infinie, un sevrage difficile mais réussi,
il est des miracles qu’on ne s’explique pas...
Avec Monchéri, nous avons tout simplement dépassé notre capacité d’efficacité, combien de temps mettrons nous pour nous en remettre ?
La maison française ET la maison allemande ont TOUTES les DEUX pris le chemin de la civilisation en acceptant dans leurs murs... la . Si, si!!!

A la campagne, un bon feu de cheminée suffisait à remplir nos soirées romantiques, et mon petit ordinateur chéri sur lequel je tape toutes ces bêtises faisait office de lecteur de dvd, pour les Minidoux (au fond de notre lit) et pour les Grosdoux (au fond du canapé devant le feu de cheminée qui crépite, lance quelques jets de flammes pour attirer notre attention... ah...)

En Allemagne, est-ce besoin vraiment de faire un dessin? C’est certain que les Allemands eux, doivent trouver leurs programmes passionnants, mais franchement moi qui ne pipe pas un mot... Et pour ceux qui se poseraient la question évidente de “mais qu’est devenu Derrick?”, même les Allemands ont arrêté de le diffuser ! Ici, pour nous, c’était consommation assidue de dvd, (on a une collec !) même certains achetés im Deutschland, qu’on regarde in english sous titres in english, svp! (très bon pour améliorer son niveau : regarder 24h comme cela et vous serez bilingues, fous, mais bilingues!) Tout ça pour dire, que la télé, on s’en passait super méga bien. Moi, la sériephage, qui du temps de sa gloire parisienne aimait se jeter sur le canapé, restée vautrée un dimanche entier à regarder séries, films... émissions débiles en tout genre... j’avais sans aucun problème renoncer à cette addiction (?), et ici dans notre charmante bourgade germanique, à part de temps en temps où le ciel, le moral et l’Allemagne en général me sortaient par les trous de nez, cela ne me manquait pas du tout

Mais alors comment expliquer que en moins d’une semaine les DEUX se soient équipées, d’un nouveau poste pour l’une... et d’un réparateur pour l’autre (une journée pour changer le boitier de réception du câble : une prise antenne et rebrancher sur une prise ce même boitier, je dis bravo monsieur c’est de l’efficacité!) .
Allez, refléchissez, pensez fort, très fort...
Dans 3 semaines, la majorité des hommes vont perdre leur capacité de reflexion, ils vont devenir des boules de mauvaise foi sur pattes, une seule chose importera le matin, le soir... “c’est quoi le score?”, mononeuronés ils seront et ce pour plus d’un mois...
Vous voyez un peu mieux de quoi je parle?
La coupe du monde de Rugby : voilà pourquoi nos maisons ont la télévision !
Cela n’est pas un sursaut d’amour de Monchéri se disant que les frais de dvd sont un peu trop élevés ou que la poussinnette d’amour (toujours moé) pourrait avoir envie de temps en temps de se vautrer sur le canapé allemand pour mater un bon truc bien intelligent... non, non... il ne faut pas rater un match, une occasion de boire de la bière, de crier fort contre ces satanés anglais, de se jeter en poussant une insulte sur le canapé... Bref, de redevenir un homme, un vrai de la caverne de cromignon. (je t’aime!)
Résultat :
- Samedi soir, nous avons pu voir de notre canapé français (cela en fait des canapés...) devant un superbe feu de cheminée (Monchéri , c’est le roi du feu!), le match “retour” France-Angleterre. J’ai bien fini par dormir devant!
- Hier soir, TV5 monde faisait soirée “canadienne” (chouette) et pour la toute première fois depuis notre rencontre, il y a deux ans et des brouettes, nous avons fait soirée-télé (vraie de chez vraie la télé avec les pubs et tout ce qui va avec!). Si à la rentrée je me mets à regarder la Starac'... C’est le début de la fin...

Quant à me jeter sur la zapette quotidiennement, les programmes allemands me permettront certainement d’améliorer mon niveau (mais en ai-je réellement envie, telle est la vraie question!), et TV5... chouette ! je vais pouvoir regarder tous les jours si je veux, Question pour un champion, même que je vais devenir super méga cultivée ! Na!
Mais zut! J'ai raté Télématin !

mardi 21 août 2007

Annonces et autres bouleversements

Puisque c’est officiel, le Papounet et la Marâtre sont (enfin!) au courant, je peux parler librement, ouf !
Fini la peur de la gaffe, l’angoisse du lapsus, le cauchemar du petit mot innocent lourd de sous entendus...


Le Monchéri a fait sa demande... et sa poussinette d’amour (c môé) a dit oui... quelque part sur un fond de plage Ibizien, les yeux plein d’amour, le violon qui lançait des mélodies dégoulinantes de sucre d’orge, nous avons décidé d’unir nos destins à jamais...


Voici deux réactions qui nous ont particulièrement touchés et marqués...

- Les Potes (en groupe, tous ensemble, tous ensemble!) : Nous avions invité pour la pendaison de crémaillère de notre sweet french home, nos plus proches amis... Au programme, pétanque, fiesta, barbec et autres réjouissances... Evidemment, nous nous devions de faire un discours digne de l’ensemble de nos amis : pour la première fois, les amis de Monchéri et les miens à moi que j’ai toute seule étaient réunis...(je crois que les miens ont eu peur !!!!) Monsieur Monchéri a pris la parole (j’allais quand même pas parler devant tous ces fous!), remerciements, blabla (très très bien fait... il parle bien Monchéri !) et comme ça, sans prévenir, hop! direct du droit “on voulait vous prévenir qu’on se mariait l’année prochaine” (prenez ça dans les gencives les potes!): une clameur s’est levée, impressionnante. Des Ouais, Bravos, youpi !!! Si fort, que de peur je me suis pelotonnée derrière le Monchéri... sont fous ces copains ! Mais la palme du démontage de machoire revient à ma cops dite anciennement la Chintock (blonde aux yeux bleus, voyez pas le rapport? C’est normal!). Heureusement qu’elle était assise parce qu’elle tombait tellement des nues, que j’ai cru qu’elle allait nous faire une syncope!
Puis une rangée s’est formée pour nous féliciter... pendant une demie heure, nous avons dit Merci, raconter dans le menu détail la demande... Alors les potos le jour dit, pas la peine de venir nous serrer la paluche, c’est déjà fait !

- Le Papounet et la Marâtre : les derniers avertis mais pas des moins expressifs. Vu qu’ils habitent quelque part dans le petit coin de paradis de la photo d’à côté, c’est à dire pas tout près et que pour aller les voir c’est toujours un peu l’expédition de l’année... bref... ils ont su après tout le monde, mais quand même on a pris l’avion pour leur dire!
Un canapé, une table basse l’apéro servi dessus, et assis tranquillement sûrs d’eux, confiants... un Papounet et une Marâtre... (hi, hi, hi : je rigole d’avance). Une des activités prévues dans le week-end était des dégustations de vin dans les caves du pays (car le petit coin de paradis fait aussi du vin, et pas des plus mauvais, enfin, plus des plus mauvais, vous suivez?)... et voilà le Monchéri qui se lance, tel un coureur de marathon, une grande inspiration (au sens figuré puis au sens propre !) :
“Alors, en fait, pour le vin, on voudrait choisir un vin d’ici parce qu’en fait... Papounet je voudrai savoir si vous me donneriez la main de votre fille...” Bon, alors le Monchéri vous dirait que pas du tout, que c’était beaucoup mieux dit, qu’il n’a pas bafouillé... c’était merveilleusement dit, et le plus important, cela a produit l’effet escompté. Re-situez le canapé... d’un côté, le Papounet, assis, bras ballants, yeux ronds comme des billes (j’ai enfin pu constater la véracité de cette expression!), une légère humidité apparaissant aux coins de ces mêmes billes... de l’autre côté, une Marâtre... les poings serrés, les yeux fermés, le sourire jusqu’aux oreilles (encore une vérité vraie!), tapant des pieds, et émettant des petits cris que nous avons traduit par “oui, oui, oui”.... tout cela fut suivi par plein de gros bisous, d’émotion (Le Papounet marie sa petite dernière tout de même !)

Et juste parce que c’est eux, et que ils sont importants dans l’histoire : Les Minidoux...
expliquer le concept du mariage à des petits bouts de 4 ans pas facile, facile...Mais ils ont saisi qu’ils auraient 5 ans, que cela serait la fête... et Canaille a décrété qu’il porterait une cravate !

Alors voilà... on se lance, on plonge, on roule tranquillou vers les anneaux, le “oui”, le tralala tsouin-tsouin ! Mais on s’énerve pas... l’union sera à notre image (du moins l’espérons nous!) : en toute intimité, en toute simplicité (on garde que le tsouin-tsouin, on vire le tralala)... mais pitet’ ben que quand même je ferai péter la belle robe !

Ca c’est de la rentrée !

jeudi 9 août 2007

Avant - Après n°1

Soyons honnêtes ma vie en Allemagne ne représentant qu'un très faible intérêt, mondain, sociologique ou même comique... j'ai décidé qu'aujourd'hui serait le jour du : Que faisais-je AVANT, que je ne fais plus, et vice versa : Que fais-je APRES que je ne faisais pas AVANT...

AVANT : quand j'étais célibataire... (et que je vivais seule dans mon appartement du 17 ème arrondissement de Paris)

APRES : depuis que je suis avec Bilou (allez je l'ai dit!), vis avec lui et que je suis devenue marâtre !!! (hi,hi,hi)


AVANT : je prenais 2 tasses de café le matin au FOND de mon lit et devais attendre 3/4 d'h avant de pouvoir passer de la prononciation du "hmmm" à celle du "HUmmm!" (ajoutez y un tout petit toussotement, histoire de bien saisir la notion du "pas envie de parler!")

APRES
: Toujours 2 tasses de café (faut pas charrier), mais "je t'aime" est dit avant même le 1er oeil ouvert (je sais c'est beau!). Quand c'est week-end avec les Minidoux, suis au garde à vous avant même la 1ère Tasse de café (si ça c'est pas de l'amour!). Et surtout... APRES, c'est le 1/4 d'h câlin... pas trop pressés de se lever... ou 1/4 d'h sauvagerie chatouilles et pieds dans la figure !!!


AVANT : j'étais la reine du bordel ordonné (quoiqu'avec les années, on a beau dire, l'ordre disparait au profit du "où est-ce que je l'ai mis nom de...")

APRES
: Des restes de bordel subsistent (j'ai beau m'élever vers la perfection, quelques gènes résistent à cette mutation!), mais je range tous mes t-shirts, les plie, ai une étagère rangée par "style" de hauts... et mes papiers sont à jour, triés et ordonnés (HELP!)


AVANT
: Je mangeais beaucoup de soupe (en brick, facile à faire réchauffer au micro-ondes!)

APRES
: Je mange toujours beaucoup de soupe (ben ouais, j'aime vraiment ça!), mais cette fois C'est MOA qui la fais ! (si!si!)


AVANT : Je ne fumais plus (Ouais ! Bravo!)

APRES
: je fumais (ouh... pas bien!)

AVANT
: je re-fumais (OUH, PAS BIEN, PAS BIEN, PAS BIEN !)

APRES
: je ne fume plus (OUAIS !) et ça fait 1 MOIS (sous vos applaudissements) et presque sans souffrir (et c'est presque vrai !)


Et vous.... AVANT-APRES ?

mercredi 8 août 2007

Crise de nerfs...

...Ou comment passer pour totalement ridicule aux yeux de l’homme qu’on aime !

J’ai vécu hier soir cette expérience hautement traumatisante.

Pourtant le soirée avait débuté de manière très agréable, préparation d’un week-end dans les Corbières, petite rigolade quotidienne, apéro tranquille, préparation du diner... Jusque là rien de vraiment alarmant.
Nous avons donc décidé de nous faire un plateau-dvd : pizza (maison svp!) - “The Holiday” (avec notamment Cameron Diaz et Jude law).
Le film, une gentille comédie romantique, qui n’a rien d’exceptionnel, mais se laisse regarder avec plaisir, a eu pourtant vers la fin un effet dévastateur sur ma petite personne.
Je suis sensible, j’ai la fâcheuse tendance à verser ma petite larme à la moindre émotion un peu forte, mais là... ce fut un raz de marée. Ni plus, ni moins. Devant l’oeil ahuri puis franchement hilare de Monsieur. Les larmes coulaient, je tentais vaguement de prononcer un mot, mais explosais en pleurs et ma phrase se terminait en grognements incompréhensibles. La honte quoi.
Pourquoi?
Pour rien. Il n’y avait aucune raison à cette éruption de "oouinnnnn!!!", nada, niente, niet, que dalle !
Alors...?
Cela m’arrive. Parfois. Hormonalement, peut-être que je cumule un peu trop de sensiblerie et qu’à un moment (très souvent inopportun), ce trop-plein doit se déverser, brutalement, sans ménagement et sans aucune tentative d’arrêt (sinon cela est pire !)
J'ai donc hier soir, fait étalage de ce très peu glorieux côté de ma personnalité devant mon Amoureux. Etalage qui risque de me couter, car soyons honnêtes... malgré tout l'amour qu'il me porte, il se fera un plaisir de me taquiner avec ce petit détail sans importance... il me reste toujours ma mauvaise foi légendaire pour me défendre !!!

Mais dans l'incontinence des pleurs, le pire fut pour “le mariage de mon meilleur ami”...
Non???? Si !!!!
Comment dire... une fontaine, cela sortait de partout avec les gros sanglots bien bruyants, le paquet de mouchoirs qui y passe dans la minute. Tout cela dans un cinéma, sur les Champs, la totale...
Quand nous sommes sorties du ciné (j'étais accompagnée d'une copine aux yeux bien secs!), nous avons croisé Pop. Vous vous souvenez de Pop, ce mime, qui vous suivait, vous imitait silencieusement derrière vous ou qui vous prenait la main à la place de votre copain ??? A cette époque, il sévissait encore sur les Champs, et pas de chance pour lui, il a croisé mon chemin...
Il a voulu imiter un chien, qui mordait mon mollet... le mien, pas celui de ma copine... résultat, j’ai évidemment sursauté, me suis retournée, et quand j’ai vu cette bille de clown, l'oeil pétillant et un grand sourire aux lèvres... les sanglots ont éclatés encore plus fort... Nous avons laissé sur place un Pop quelque désemparé par sa blague qu’il ne pensait pas si traumatisante...

mardi 7 août 2007

Week-end en Amoureux

Ah, qu’il était bon de trainer, de ne pas se presser, de n’avoir rien d’autre urgent à faire qu’un bisou au saut du lit, de se regarder dans les yeux en buvant le café et dévorant trente six tartines beurre-confiture, de ne pas avoir l’oeil rivé sur la montre avant de prendre la douche, de flâner dans les rues de Cologne, sans stresser sur tout ce qu’il y a à faire... Bref, un week-end tout ce qu’il y a de plus tranquille, Dieu ! Que c’était bon !
En plus il faisait beau ! Combinaison : tranquillité+soleil = Excellent humeur !!!
Nous avons commencé par un déjeuner au “Limone Restaurant” dans Cologne. Charmant resto italien avec une terrasse très sympathique sur une esplanade cachée de la rue. Notre bonheur fut d’autant plus grand que la cuisine se révéla typiquement italienne (pas de noyade de carpaccio sous une sauce armoricaine ou de pizza surchargée de salami), et le service on ne peut plus méditérrannéen : Bonjourno, tuti béné, pronto, gracie avoi, arrivederci !!
On fermait les yeux et on était en Italie, du côté de Positano... Manquait plus que le bruit du resac...

Requinqués, sourires aux lèvres, nous sommes partis affronter le centre de Cologne, le bruit, les gens, qui, comme nous, faisaient leurs shopping le samedi. Mais même la ville avait un air de fête, tout ce soleil donnait aux terrasses l’esprit de vacances !!
Une petite glace Häagen-Dasz, deux trois essayages dans les magasins, passage au magasin de vin, et hop! nous voilà partis vers la seule obligation de notre week-end, le cauchemar de tout homme prévenu de ce qui l'attend , le calvaire de toute femme connaissant par avance l'humeur de son accompagnateur... on y va toujours à reculons, on jure de ne plus revenir, ou pas en couple, et sans enfants, mais... on y revient encore et toujours, avec mari et enfants...je parle bien entendu de... IKEA.
Ahhh, délicieux pays du cauchemar, angoisse de la flêche à suivre, queue interminable au rayon étagère pour obetnir le rivet qui fera tenir ce foutu ensemble que vous avez acheté il y a 6 mois, cris des mères hystériques qui tirent par le bras le petit garnement qui a osé s’asseoir sur le canapé le plus proche, passivité exemplaire du père prêt à tout supporter pour le petit hot-dog qu’il pourra engouffrer à la sortie une fois le passage de la caisse (interminable) réussi.
Allez, j’éxagère... NOUS on est PAS DU TOUT comme ça, on s’engueule jamais chez Ikéa, nous sommes toujours d’accord sur tout, et aucun de nous ne finit jamais pas réciter de fatigue cette douce phrase “oh? comme tu veux chéri(e)”... :-D
Par égard pour mon amoureux, je suis obligée d’avouer, que ce magasin a un effet néfaste sur mes neurones. Nous partons avec une liste très précise, on se jure qu’on ne déviera pas, “cette fois on va à l’essentiel”... mais les rayons se succèdent et comme par hasard, il y a toujours quelque chose à laquelle on n’avait pas pensé, “tu ne te rends pas compte amour, mais ce coussin là il est juste vital, nous n’en avons que trente quatre!” Résultat la note est toujours plus salée, et l’humeur de mon chéri épicée ! Comme d’habitude, notre très légendaire mauvaise foi a pris le dessus, quant au rayon lampe il a fallu choisir...”Celle-là? euh”...” Vraiment?”, souffle d’exaspération, lueur d’amusement dans le regard de l’autre, provocation:“J’ai le droit de faire mon mec !”, réponse immédiate:“J’ai besoin de pouvoir faire ma fille!”... Résultat? Trois lampes, 26 “comme tu veux”, deux tapis, Une fois:“ce fauteuil..? bof !”, trois cent cinquante huit bougies (pour maison allemande ET française)... Et nous avons survécu une fois de plus, Ikéa n’a pas eu raison de notre amour : nous avons même trouvé LA caisse où il n’y avait pas de queue ! Bon, ok après avoir faire une razzia sur les chaises, et parcouru les allées à la recherche du fauteuil, quand même il était pas si mal! Puis une petite pause, coca dans les mains en attendant le meuble de bureau (super indispensable), avec limite les yeux qui se ferment d'épuisement... et la conclusion est quand même “on aurait dû prendre le fauteuil” !
Dimanche, toujours sous le soleil, nous avons rejoint la majorité des Allemands autour d’un lac "Rotter see”, sur une plage installée pour l’été. Un petit goût de St Trop version allemande... en beaucoup moins sexy. Je ne veux pas faire du mauvais esprit, mais les Claudia Shiffer, Diane Kruger, Heidi Klum sont quand même de très rares exemples de la grande allemande blonde... car pour ce que j’en vois... elles sont plutôt petites, très rondes et décolorées (couleurs indéfinissables...)... J’arrête d’être méchante. Nous avons passé un après-midi très agréable, sous le soleil, à papoter, critiquer (ben oui, c’est tellement bon et facile!), profiter d’un léger coup de soleil, pris quelques douches pour se raffraichir, puis nous sommes rentrés à la maison terminer cet agréable week-end devant un dvd et un petit diner préparé par Monsieur... que du bonheur quoi !