lundi 14 février 2011

Le Baton ou la Carotte ??

Nous parlerons Éducation, discours et communication, prévoir et anticiper les peurs...

Leçon du jour : La Carotte est positive, le Bâton fait mal...
Et que celui ou celle qui a des idées mal placées et commence à pouffer sorte de la classe tout de suite ! Hein !

Mise en situation
La Crapule a dans la vraie vie deux ÉNORMES phobies... les coiffeurs (ok, on n'aurait peut-être pas dû l'emmener chez le coiffeur à 2 mois...) et les Docteurs... (bon là, on a TOUS eu cette phobie à un moment ou à un autre)
Aujourd'hui mon adorable Dictateur en herbe avait RDV chez un NOUVEAU docteur, un pédiatre chirurgien pour pas grand chose qui a rapport avec le bout de son anatomie (Psssstttt j'ai dit SILENCE!) qui s'avère être le PIED (et toc ! Dans ta face toi qui rigole tout doux là bas au fond!)
Sauf que dès qu'on dit "Docteur", La Crapule se met tout de suite à hurler, à gémir, à se tordre... bref... il est du genre à s'époumoner devant l'entrée de l'immeuble de sa pédiatre !

Alors voilà Siouper Môman qui depuis 3 jours prépare, répète, tente de rassurer... (et qui angoisse rien que d'imaginer la tête du médecin en voyant le petit monstre rouge aux yeux bleus se présenter devant lui!)
Et, c'est là que la Carotte intervient... (pssstttt)

Un ampoule s'est allumée dans ma petite tête, et vlà tipas que je promets à mon Robidou :
"Si t'es courageux et que tu fais pas crise chez le Docteur tu pourras choisir dans le magasin un Dinosaure"...
Le Bâton aurait été : "Si tu fais une crise, encore, tu seras privé de DVD"....
Et bien...

Transformation... Une poudre d'ange s'est déposée sur ma tête blonde...
Non seulement il n'a pas crié, mais il a même poussé la perfection jusqu'à :
• Etre poli "Bonzour Docteur"
• S'encourager vivement lui-même tout en sachant rapporter les lauriers de son courage "T'as vu ze pleure pas"
• Parler de tout et de rien "Y'a un crocodile"
• Etre encore poli "Au revoir et Merci"
• Etre si mignon qu'il a récolté de la secrétaire... deux sucettes !

Et bien entendu il a eu son Dino !!!

Alors, je crois que la réflexion du jour, c'est que la Carotte est efficace, chez nous en tous les cas...

Mémo pour plus tard: rester modeste dans les promesses de carotte sinon on court à la ruine !

vendredi 11 février 2011

Que d'la gueule ! Episode 2

WE DID IT !


Le week-end dernier, Fripouille et Canaille nous ont rejoints en Chuisse, pour s'échauffer le temps d'une journée sur les skis.

Le challenge était donc que leur petit frère et néanmoins, Dictateur en herbe, en fasse aussi.
Nous en étions restés à ce petit voyou refusant même d'entrer dans le magasin de skis, et à cette phrase devenue célèbre :" Ze ferai du ski avec mes frères"...
Et toute personne ayant côtoyé la dite Crapule plus de 10 minutes pouvait légitimement rire, rigoler, se piquer d'un fou rire...etc, etc... Moi la première.

Mais... ah que les enfants sont surprenants !...

Tout d'abord, il est monté dans la voiture de Papa, en tenue complète... à savoir, la combi, le blouson, le casque et les lunettes... Il a fallu un peu plus d'une 1/2 heure de route pour qu'il cède à mes suppliques d'enlever au moins le casque...

Arrivés à Chatel, lieu de ses 1ers exploits donc, l'enfant roi n'a pas flanché. il a tout fait comme il avait prédit. Assis sagement à côté de ses grands frères, il n'a pas moufeté qu'un étranger saisisse son petit peton et l'enfonce dans de gros godillots pas très confortables.
Arrivé en haut du télécabine... il a sagement écouté (ça c'est plus que rare pour être noté dans les registres de l'encyclopédie mémoriale et très complète des exploits uniques de la Crapule ) les conseils pour mettre les skis, se tenir entre les jambes, plier les genoux, et poser les mains dessous, les fesses en arrière...
Nan vraiment, il a tout fait comme il faut !
Pas peu fier de descendre entre les jambes de Maman, en suivant ses grands frères et son Pôpa...

4 pistes au total pour ce nouveau champion.

Qui ne demande qu'à recommencer...

Mais soyons clairs, soyons lucides, l'épreuve suivante c'est le cours.. avec les zautres, avec le mono qui traumatise, avec Môman qui l'abandonne...

Et qui va moins faire la maline ?

mercredi 2 février 2011

Au secours c'est la Saint Valentin !

Ah ben on y est presque hein ! Toutes les pubs parlent de coeur, d'amour, de fleurs, de diamants, et de gros sous !

Mais pourquoi ?

Ok, sur ce principe, on peut parler aussi de Noël; de la sur-consommation, du mensonge et du traumatisme qu'on impose à nos têtes blondes... Mais Noël, c'est AVANT TOUT pour les Z'enfants, pour les innocentes bouilles d'amour qui croient qu'un énorme Bonhomme rouge a pu descendre par une cheminée toute riquiqui minuscule de rien du tout (rien que de croire à ça ça mérite une tonne de cadeaux!)...

Alors que la Saint Valentin... je vais pas être originale hein, mais vous qui avez la chance d'être en couple (ami(e)s célib Pardon !), vous qui êtes complètement "Redbull" en ce moment... z'avez envie d'entendre "je t'aime" une seule fois par an, avec un bouquet de roses artificielles rouges dans un resto blindé de couples?
Préférez pas un diner romantique la veille, ou le lendemain, puis la semaine d'après, un we en amoureux, un petit dvd tête contre tête, des pieds chauds au fond du lit, des déclarations au petit dej la tête en vrac et le cheveu rebelle ?

Moi si.

Ma Saint Valentin elle dure toute l'année. Quand on se fait la gueule et qu'un "je t'aime" redonne le sourire. Quand il m'apporte le café au lit parce qu'il sait à quel point je suis pas du matin. Quand il m'appelle trois fois par jour parce qu'il s'inquiète. Quand il est en voyage et qu'il dort mal parce que je suis pas là.

Alors quand hier il m'a dit : "On fait la St Valentin cette année?"
Je l'ai franchement regardé de travers.

Non, moi je veux que ça continue comme ça.

mardi 1 février 2011

Expatriation : le syndrôme de la tablette de chocolat

Elle a du mal à passer la tablette... faut dire que j'étais peut-être pas obligée de l'avaler en entier en moins de 10 minutes !

Quel chocolat ? Au lait-noisettes... ça reste un peu sur le coeur ensuite.

La vérité.

L'expatriation n'est pas que facile
.
En fait, ce qui n'est pas facile c'est la solitude qu'elle engendre.

Quand on travaille, on parle, même à des connards, on a un rôle actif dans la et une société.

La femme au foyer, parle à son enfant, demande une taille de pantalon, un RDV chez le pédiatre, une baguette. Et quand l'homme, Monchéri, part en voyage, la femme au foyer que je suis, constate qu'une semaine à un rythme auto-centré et mono-neuronalement bloqué sur des :" Non ! J'ai dit Non ! Mange ta soupe, Lave toi les dents, où sont tes chaussons, tu veux quoi comme dessert" Et bien ça tape sur le système.

Alors ouais... j'adore la vie à Lausanne, je suis heureuse ici. Pas de doute. On a un bel appart, on partage de vrais moments de bonheur, en famille. La Crapule s'épanouit, Monchéri adore son boulot. Et moi je me dis qu'il est temps de me recentrer un peu.
Mais voilà, cette semaine, mes amies, mon boulot, Paris me manquent. Et la solitude me pèse.

Et la déprime entraine l'inaction, la non envie, le déclin, le.... j'aimerai avoir une femme de ménage parce que caler l'aspirateur dans ma semaine de Ouf ! c'est juste trop dur.

Vous me plaignez ou pas ? Ah... ou pas ?

Ouais, mais bon oh! j'ai quand même le droit à un tout petit peu de riquiqui de rien du tout d'auto-dépitation (on n'est jamais mieux servie que par soi-même !)
Parce qu'on n'est pas toujours super-woman, parce que tout le monde a le droit à un petit coup de mou, parce que se faire des amis c'est pas si facile à nos âges, et parce que voir les amours de sa vie prendre un bel envol peut vous couper les ailes momentanément (juste au cas où l'un d'eux se foulerait une cheville et aurait besoin d'un câlin).

Mais je sais que :

• Les Assoc ça aide à rencontrer des gens
• Trouver aussi une nouvelle orientation professionnelle ne serait pas in-envisageable, voir totalement improbablement débile.
• Faire du sport (ça je commence demain!) aide à l'action, suer (et puer), penser à autre chose.

Merci, je me sens mieux. Ca fait du bien de se vider un peu, de se lâcher. Nan vraiment vous êtes sensass !