De la galère du vendredi

Aaahhhhh le vendredi, c'est le week-end, c'est la veille de la pseudo grasse matinée qu'on n'a plus parce qu'on a une Crapule mais qu'on rêve d'avoir, c'est le soir où on peut se prendre une petite cuite parce que OUI le lendemain c'est certain on va la faire cette grasse mat.... (comment ça je rêve, j'espère et je tombe des nues ?)
Le Vendredi c'est aussi le jour où... Mon petit Dictateur n'a pas garderie. Donc c'est la journée "Môman-Crapule", et je me creuse la cervelle pour :
• trouver le moyen de l'habiller avant midi (ça ça change pas de tous les jours en fait!)
• faire des activités qui font plaisir et qui changent du jeux des animaux et des voitures...
• préparer un bon repas, et pourquoi pas sortir le tablier atelier cuisine fabrication des gâteaux préférés de mon petit ange blond...
• parer à tous les caprices d'une journée, et ça peut être trèèèèèèssssss fatiguant.
En général, à la fin de la journée, j'espère juste que Monchéri rentrera assez tôt pour gérer le caprice quotidien du bain...

Mais voilà, tout ça c'est quand on n'est pas un vendredi 13 et que dès le matin la poisse ne s'est pas collée à nous comme un Robidou sur le pot de Nutella.
Ah ? Bon ? on n'était pas un vendredi 13 ? Z'êtes sûrs ?
Ok...
Alors j'ai juste une la méga poisse ! Ca me remonte pas le moral ! Merci !

Résumé donc de la journée :
• Deux fois dans la matinée "Môman j'ai mal au ventre"
• Déjeuner : "J'ai pas faim"... et est-ce mon 6ème sens ultra développé de maman qui assure grave ? Mais j'ai pas insisté, encore moins quand le petit bout de chou qui me sert de bouillotte un matin sur deux à partir de 6h, a demandé à se coucher... Mon erreur : le coucher dans notre lit !
Dodo à 12h pour mon Crapouillot, et à 12h10 j'entends un bruit... qui résonnait comme les prémices d'une très sale après-midi !

Pour ne pas entrer dans les détails de ce que notre lit recélait comme trésors inavouables, je dirai seulement que nous avons eu le droit à :
• Quelques bassines
• Deux machines rapides
• Un petit bout qui pleurait, pleurait, pleurait
• Un après-midi sous la couette à somnoler, gémir, et remplir des bassines !

Le tout n'aura duré que la journée du vendredi.
Le lendemain, s'il ne pétait pas le feu (n'y voyez là aucune allusion autre qu'une expression figurative!), on a cessé de stresser, on n'a pas eu notre grasse mat, et on a géré comme si de rien les habituelles crises quotidiennes.

Bref, tout est rentré dans l'ordre...
Mais pourquoi est-il toujours malade, le Vendredi et les week-ends ?
J'aimerai autant ne pas y voir un stress insconscient de se taper sa mère toute la journée !