mardi 20 novembre 2007

Histoires grèves...

Je ne peux pas me plaindre, je n'ai vécu de l'intérieur qu'une seule, mais très longue journée de grève.
Je pense et je compatis de tout mon coeur avec ceux qui tous les matins se lèvent, affrontent le monde énervé et brutal, qui mettent des heures pour gagner leur pain quotidien, et qui n'ont pas le choix. A tout ce monde là, je dis Chapeau, Bravo...

Anecdotes depuis la semaine dernière.

Mercredi 14 nov. : je n'aime pas les gens malpolis !
Départ d'Allemagne pour rejoindre le centre gréviste parisien. Sous la neige et le froid. Une heure de retard, mais heureusement les bus R'france, eux ne faisaient pas la grève... mais de la place de l'étoile, il fallait bien trouver un moyen pour rejoindre mon squatt maternel... oh, une station de taxi, oh, on se jette tous dessus, oh deux personnes devant moi, je ne vais donc pas jouer ma ch... et ma priorité "Robidou"...
Mais là, un taxi arrive de l'Etoile, fait demi-tour presque devant nous, mais s'arrête 5 mètres avant la station et une dame commence àp monter dedans.... comment dire?! `$#,!...,!##
Je vais en direction de taxi
"- Excusez moi mais cette dame n'a pas fait la queue
- Pardon

- Oui vous voyez bien la station de taxi est juste là on est plus de dix à attendre et vous avez chargé cette dame qui n'a pas fait la queue

- Je vous avais pas vus désolée (c'était une dame taxi)
- Ah... pourtant vous avez fait demi tour juste devant nous, et vous n'avez pas le droit

- C'est à qui alors
-
Au monsieur là"
J'appelle le monsieur qui arrive (évidemment), et croyez le... monte dans le taxi sans même dire merci! La dame impolie (allemande, je sais c'est pas bien de dénoncer, mais c'est tellement naturel ici de griller tout le monde dans la queue!) reprend ses affaires furieuse (non?!) et viens se coller à moi dans la queue
"- Je suis juste derrière vous
- Ah non Madame, vous voyez bien que il y a tout ce monde là avant vous
- Non

- Si, ici on fait la queue on ne grille pas les gens

- A cause de vous je vais rater mon logement pour ce soir"

Et sur ce grand trait dramatique elle a pris sa valise et est partie.

Jeudi 15 novembre: comme tout le monde
Je suis partie à 8h me demandant réellement par quel moyen j'allais réussir à atteindre le boulot. Heureusement un bus partait de chez moi pour aller direct au boulot, je ne peux donc vraiment pas me plaindre. Une heure et demie pour atteindre tout de même le travail : en général comptez 20 min... mais le plus drôle c'est qu'en arrivant, les gentils gens avec qui je travaille avaient juste oublié de me préciser qu'ils avaient mis des codes à toutes les portes, et bien entendu personne n'est arrivé avant un bon moment. J'ai donc poireauté une heure encore avant de pouvoir enfin bosser.
Le soir, je devais absolument aller voir un dermato (les hormones me donnent un eczéma vraiment pas agréable!) à Levallois Perret, je devais marcher pour y aller seul moyen de locomotion fiable. R.A.S, les voitures faisaient "collé-serré", les gens se souriaient presque dans la rue. C'est après le médecin que cela s'est corsé... je devais diner avec des copines, dans le centre de Paris. Quoiqu'il arrivait, Centre ou Dodo Maman, c'était la galère. Trop de monde, les taxis qui refusent (oui) de vous prendre, les bus où tellement de monde qu'autant aller à pieds... bref. Il ne m'a fallu qu'un peu plus d'une heure et demie pour atteindre mon objectif, trouvant un taxi finalement après plus de 3/4 d'heure de marche, et en plus, ce monsieur, il était super zen, super gentil, et on était bien contents parce qu'on s'en est pas trop mal tiré des embouteillages ! Et même que cela ne m'a pas couté un bras.

W.E avec les Minidoux : campagne sous la gelée
La phrase du w.e vient de Canaille, samedi soir : "ce soir je vais faire un beau rêve parce qu'hier j'ai raté mon rêve"

Samedi fut une journée tellement agréable. Le soleil tapait fort malgré le froid, la maison nous procurait chaleur et réconfort... Une belle ballade en forêt où nos petites racailles ont joué à la bataille de feuille mortes!
Nos petites caïras à nous en forêt !

Dimanche, pluie et tempête, et un pneu crevé... bien entendu on ne s'en est rendu compte qu'au moment de partir quand tout le paquetage et les enfants étaient prêts à être chargés!
Résultat, Monchéri est parti en dépanneuse faire réparer le pneu, le beau-père des Minidoux s'est perdu dans la papagne pour venir prendre les petits, et nous... ben on est reparti hier matin, en évitant très soigneusement les 530 km de bouchons parisiens... tout cela sans même finalement perdre plus de temps ! qu'en temps normal.
Nos dernières roses au petit matin sous la gelée....

1 commentaire:

Ashley a dit…

Mo j'en peux plus de ces grèves, je compatis grave.