vendredi 22 février 2008

Le bonheur et autres petites contrariétés.

Cela va certainement vous paraître idiot, voir niais, mais ce matin, alors que Monchéri se levait, j’ai été frappé par une évidence…
Je suis heureuse.
Voilà, c’est dit, cela n’est pas honteux, mais de nos jours, on court tellement après ce que l’on croit être une utopie, on cherche tellement à se créer des idéaux, alors tout simplement, si le bonheur est dans votre vie, je trouve essentiel de le dire.

Et je vais aller encore plus loin, non seulement le bonheur est dans ma maison, mais je me rends compte de la chance que j’ai ! Tous les matins, lorsque le réveil a sonné, que Monchéri se blottit contre moi le temps d’un dernier câlin avant d’aller bosser, que je lui dis que je l’aime, tous les soirs quand il rentre, que nos sourires en disent long sur le contentement d’être ensemble, quand calés l’un contre l’autre on regarde un film, quand à table, on se sourit, quand dans la voiture, on chante à tue tête des bêtises, quand on décide de nos vacances… quand nos mains sont posées sur mon ventre et qu’on parle à Robidou, quand dans le jardin de notre maison française, Monchéri joue avec les Minidoux au foot, et qu’assise sur ma chaise longue je peux les regarder ou les mitrailler en photo… je sais que j’ai de la chance, je la mesure à chaque jour qui passe. Et Monchéri est pareil.

On s’aime, ça, on le sait et même tout le monde le sait, puisque en écrivant ici, j’écris « au monde » notre vie, avec ses petites contrariétés, ses nombreux voyages, nos séparations de corps mais pas d’esprit quand le travail m’appelait loin de lui, les aventures des Minidoux…
Bientôt 3 ans, qu’au jour le jour, notre relation évolue, devient de plus en plus forte, que nous consolidons notre amour. Encore un cliché si je vous dis qu’en plus, nous savons que ni demain, ni après demain ne viendront tuer notre amour, que tous les matins, nous nous levons avec dans le cœur cette plénitude de la certitude. Ah c’est beau l’amour, mais la routine, le temps qui passe finit toujours par tuer quelque chose ? Peut-être et il est certainement trop tôt pour nous pour le dire, notre couple est encore jeune. Mais cela n’a rien à voir avec le fil des années, juste avec cette conscience de s’être trouvés : nous avons eu tous les deux notre part de galère, nous avons, de manière totalement différente, soufferts tous les deux, nous remettant en question, et quand nos vies se sont croisées, d’une manière instinctive, nous avons décidé de laisser sa chance à l’autre sans rien demander en échange, de lui laisser une petite place, de prendre et savourer nos petits moments sans attendre qu’ils soient plus, et un beau jour on a réalisé à quel point on était amoureux, à quel point se parler, se toucher, partager notre quotidien, tout cela était essentiel. Et sans que ni l’un ni l’autre n’ai le sentiment de lâcher prise, de céder du terrain, de faire des concessions.
Alors quand pour la première fois on s’est dit « je t’aime », on savait déjà qu’en se le disant on ne faisait qu’exprimer par la parole, toute la force d’un cœur qui avait enfin trouvé sa moitié. Et quand trois ans après, on continue à se dire toujours autant ces beaux mots, on n’oublie pas cette chance d’être ensemble, et notre bonheur.

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